Trisomique, excessivement fragile durant son adolescence, Pascal Duquenne ne doit son rétablissement physique, son intégration sociale et son autonomie qu’à sa propre volonté, à la détermination de sa maman Huguette, à l’éducation que son beau-père « Papy » lui a donnée et à la patience fraternelle de son aîné Yves.
Ses débuts convaincants au cinéma, en 1991, avec Toto le Héros, du réalisateur Jaco Van Dormael, l’amènent à jouer son premier grand rôle aux côtés de Daniel Auteuil, dans le film au succès mondial Le Huitième jour, du même réalisateur. Lauréat, avec Daniel Auteuil, du Prix d’interprétation masculine au festival de Cannes en 1996, Pascal a depuis lors tourné The Room de Gilles Daoust – dans lequel il campe un personnage inquiétant. Il a tenu un petit rôle dans Mr. Nobody, ainsi que dans Le tout Nouveau Testament, deux longs métrages de Jaco Van Dormael.
Artiste instinctif exceptionnellement doué, Pascal s’est essayé à pas moins de cinq instruments de musique, s’adonne à la peinture, la gravure, aussi bien qu’à la danse d’expression corporelle et au théâtre. Sportif émérite, esprit de gagneur, il pratique de nombreux sports, et a remporté plusieurs médailles aux Special Olympics.
Le parcours de vie exceptionnel de Pascal Duquenne ne semble pas prêt de se terminer. Il a de nombreux projets, dont un qui lui tient particulièrement à cœur ; inciter les personnes aux facultés mentales réduites – dont il est le porte-drapeau – à vivre en autonomie, un pas important pour leur épanouissement et leur intégration sociale. Il est également parrain de nombreuses associations d’aide sociale.
Belle leçon de persévérance, d’amour et d’altruisme, que nous offrent Pascal, sa maman Huguette, alias « Mamy Cacahuète », et son beau-père Henri, alias « Papy »
Réédition numérique (PDF) actualisée de l'ouvrage « Mamy Cacahuète raconte Pascal Duquenne, Avant pendant et après Le Huitième jour » chez France Europe Éditions, 2008?
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