Se défendre ? contre qui ? pour quoi ? et comment ?



de

Éditeur :

Plon (Réédition Numérique Fenixx)


Collection :

Tribune libre

Paru le : 1960-01-01



eBook Téléchargement ebook sans DRM
9,49

Téléchargement immédiat
Dès validation de votre commande
Ajouter à ma liste d'envies
Image Louise Reader présentation

Louise Reader

Lisez ce titre sur l'application Louise Reader.

Description
Cela implique d’abord un réveil de conscience nationale, tant il est évident que la notion même de « Défense » ne peut être formulée que dans la mesure où les Français auront la conviction de posséder un patrimoine physique et moral dont ils doivent assurer l’intégrité et la croissance vis-à-vis des forces antagonistes. C’est seulement après cette prise de position essentielle, qu’il devient possible d’envisager une ligne d’action et d’aborder les réformes nécessaires à la mise sur pied d’un plan de « Défense ». Le Général Valluy n’a négligé aucun des aspects de ce grave problème et le dossier qu’il apporte est solidement établi. Qu’il s’agisse de la force de frappe, de la conduite de la défense ou de l’OTAN, son objectivité et sa très grande expérience lui permettent de proposer la solution la plus souhaitable. Et, à un moment où le mot « Paix », sans cesse brandi comme une menace, prend une résonance grave, le livre du Général Valluy acquiert une valeur de document d’extrême actualité qu’il serait vain de négliger.
Pages
278 pages
Collection
Tribune libre
Parution
1960-01-01
Marque
Plon (Réédition Numérique Fenixx)
EAN papier
9782259274951
EAN PDF SANS DRM
9782259274951

Prix
9,49 €

Le Général d’Armée Valluy est né à Rive-de-Gier (Loire) en mai 1899. Il fait ses études à Lyon et prépare Saint-Cyr au collège Stanislas à Paris. À dix-huit ans, il s’engage pour la durée de la guerre. Admis à Saint-Cyr, il y fait un stage de neuf mois, puis rejoint un régiment d’infanterie coloniale. Il est blessé au cours d’une opération. En 1918, il retourne à Saint-Cyr avec les quatre promotions des années de la guerre. Il en sort sous-lieutenant un an plus tard (promotion « Sainte-Odile-Lafayette »). Il passe quelques mois en Rhénanie et, en mai 1920, il part en Syrie, puis au Maroc. C’est le début d’une série de campagnes au cours desquelles il est plusieurs fois cité. Reçu à l’École supérieure de guerre, il retourne au Maroc en 1929, et participe aux opérations du Moyen-Atlas et du Tafilalet. Après un bref séjour en France à l’État-Major de l’Armée, il sert en Chine en qualité de chef de bataillon. Pendant la campagne 1939-40, il est chef du Bureau des Opérations à l’État-Major du 21e Corps d’Armée. Après avoir été successivement chef d’État-Major en A.O.F. et directeur des Troupes coloniales à Alger, il devient, en 1944, chef d’État-Major de la 1re Armée française. En mars 1945, le Général de Lattre lui confie le commandement de la 9e Division d’infanterie coloniale, à la tête de laquelle il franchit le Rhin et pousse jusqu’au lac de Constance. Les opérations terminées en Europe, il part pour l’Indochine avec la 9e D.I.C. et remplace le Général Leclerc en 1946 à la tête des Forces françaises d’Extrême-Orient. Il est nommé Général de Corps d’Armée le 20 février 1947. À partir de mai 1952, il sert dans les organismes interalliés de l’OTAN, comme chef d’État-Major adjoint au SHAPE. Il est envoyé en 1953 comme représentant de la France au Groupe permanent à Washington. Il est promu Général d’Armée en 1955 et remplace, en 1956, le maréchal Juin comme Commandant en chef des Forces alliées Centre-Europe à Fontainebleau. Il exerce ces hautes fonctions jusqu’au moment où il quitte ce commandement, en même temps que le service actif, en mai 1960.