Walter Von Ravensberg a fait toute la dernière guerre dans l’armée allemande, d’abord dans les unités stationnées sur le front russe, puis dans les différents états-majors, à l’échelon du régiment ou de la division. Il a parcouru la Russie du Nord au Sud, entre deux séjours à Berlin. Il a connu et fréquenté beaucoup d’auxiliaires féminines de l’Armée allemande, dans les situations les plus diverses. La plupart des histoires qu’il raconte, sont vraies ; il s’est contenté de changer les noms des protagonistes. « D’ailleurs, dit-il, il ne faut pas accuser de licence seulement les « souris grises », ou d’autres femmes servant dans la Whermacht. Dans n’importe quelle armée, de n’importe quelle nationalité, placée dans la situation où les Allemands se trouvaient alors, on aurait vu les mêmes bouillonnements de frénésie charnelle, d’appétits violents. La raison ? Elle est simple : elle s’appelle la peur. »