Frédéric Mistral, né à Maillane, entre Avignon et Saint-Rémy, entre les Alpilles et la Montagnette, en Pays d’Arles, le 8 septembre 1830, de Adélaide Poullinet et de François Mistral, paysan aisé, du mas du Juge. En pension à Saint-Michel-de-Frigolet, puis en Avignon, tout en restant un fils de la terre, il acquiert une solide formation classique, avec un goût particulier pour Virgile — et surtout Hésiode et Homère. Enfant, il compose déjà en provençal, ce qui émeut le jeune maître Joseph Roumanille. Son Baccalauréat passé à Nîmes, plus proche, il poursuit à Aix sa licence en droit, non sans avoir déjà écrit son premier poème agreste "Li Meissoun", qui vient d’être édité depuis peu dans les Œuvres complètes. 1852, paraissent "Li Prouvençalo". C’est ensuite le Congrès d’Arles et celui d’Aix et, le 21 mai 1854, la fondation du Félibrige à Font-Ségugne.