Le nom de Jacques Armand reste associé aux plus grandes réussites de la télévision française, notamment à une adaptation de « La Grande Bretêche » de Balzac, et à « La surprise », un sujet original, à la fois poétique et fantastique, qui obtinrent respectivement, en 1960, le premier « prix Italia » et le « prix de l’Eurovision ». Par la suite, les adaptations du « Chevalier de Maison Rouge », des « Compagnons de Jéhu », et de « Belphégor », ont tenu — pendant des mois — près de dix millions de téléspectateurs en haleine. Aujourd’hui, c’est sous le pseudonyme de Jacques Faurie, que cet auteur à succès a composé pour la TV « Tang », une nouvelle série de mystère et d’aventures, dont il a écrit également le roman. Qui est Tang ? Un antiquaire distingué du Faubourg Saint-Honoré ? Le prêtre inspiré d’une mystérieuse religion importée d’Asie ? Un paisible vieillard ou un jeune disciple de Mao ? Ou bien alors tous ces personnages à la fois, grâce à l’usage de cette drogue miracle qui doit l’aider à devenir le maître du monde ! Pour faire échec à ses entreprises, trois êtres se dresseront (la frêle et douce Kyoo, André, le fiancé de celle-ci, et le policier Carteau), mais pourront-ils tenir en échec, même en unissant leurs efforts, l’esprit dominateur de Tang véritable incarnation du Mal ? Tel est le thème de ce roman de Jacques Faurie, qui vous fera prolonger — dans une lecture passionnante — le souvenir de ce nouveau feuilleton télévisé réalisé par André Michel, et interprété par Annie Kerani, Xavier Gélin, Catherine Samie, et Valery Inkijinoff, l’inoubliable vedette de « Tempête sur l’Asie » de Poudovkine, qui a su faire du rôle de Tang l’énigmatique Tang, l’une des plus saisissantes compositions de sa longue carrière de comédien.