Myrielle Marc a commencé à écrire à l'âge de sept ans. Des contes puis des petits romans. Plongée dans une " absence " à elle-même entre quinze et dix-sept ans, elle interrompt ses études. Mais elle refait surface, écrit en une semaine un roman,
Le Maudit, et se lance dans la première version d'
Orfenor.
Elle passe son bac à vingt-trois ans et devient institutrice sans jamais cesser d'écrire. Dès qu'elle le peut, elle attelle son antique minicaravane à sa voiture, part sur les routes et s'arrête devant la mer pour écrire, encore et encore.
En 1977, les éditions du Seuil publient
Petite fille rouge avec un couteau, qui sera récompensé par le prix Alice-Louis-Barthou de l'Académie française. Elle publiera ensuite deux romans entre 1981 et 1983 puis, pendant vingt ans, ne présentera plus aucun de ses textes aux éditeurs.
Les manuscrits s'accumulent dans sa malle. Jusqu'à ce jour où elle décide d'envoyer à Bernard Fixot, chez XO, son grand roman
Orfenor, qu'elle aura écrit quatre fois, à vingt, trente-cinq, quarante-cinq et cinquante-cinq ans. Publié au printemps 2004,
Orfenor connaîtra le succès avec plus de 120 000 exemplaires vendus. Myrielle Marc vit aujourd'hui dans une vieille maison, à vingt-cinq kilomètres de Nantes. Chaque jour, elle se lève à cinq heures du matin et s'installe à son bureau pour écrire " dans un monde endormi ". L'écriture est la " grande affaire de sa vie ".