Camille Besse est l’une des dix meilleures dessinatrices de presse de France (elles sont moins d’une dizaine dans notre beau pays). Ayant obtenu son bac trop jeune, elle entame un marathon étudiant (merci les bourses d’études). Elle use les bancs de l’ENSAAMA (Arts appliqués), de l’école des Gobelins et de l’ESAD (Arts décoratifs), avant d’avoir l’âge du RMI – aujourd’hui, on dit RSA – (merci Michel Rocard). Recueillie à la sortie d’un énième diplôme par le journal Charlie Hebdo, elle y apprend enfin un métier (merci Charb) : le dessin de presse. Elle y publie son premier dessin en 2018 et y restera cinq ans. Ses thèmes de prédilection sont les luttes sociales, l’écologie, le féminisme et la politique, parce que croyez-le ou non, tout cela est lié. Après douze ans à travailler comme dessinatrice permanente du magazine Causette, elle dessine désormais pour de nombreux journaux dont Marianne, Reporterre, L’Humanité, Le Pèlerin, Phosphore, Alternatives économiques, Cahiers Pédagogiques… mais aussi pour des associations et des syndicats. Elle réalise également des bandes dessinées et des films d’animation. Elle rejoint le catalogue Glénat avec La Mère vénère en 2025, où elle utilise la caricature pour aborder un sujet de Société qui fait couler beaucoup d’encre et de larmes de « joie » : la parentalité. Réside à Paris.